GVULOT HIGAYON |
Les frontières de la logique | Gvulot Higayon | |
Les frontières de la logique
Tu es dans mon corps, tu es entre mes murs, Tu es dans mes silences, mes chants et mon chagrin, Tu es ma frontière pour vivre ou mourir, Tu es le geste qui me dicte la forme. Tu étais sous la pluie avec moi, sous les couvertures, Et les jours où nous nous sommes moins aimés, Je ne t’ai pas quittée une seconde. Tu es mon automne, tu es toutes mes saisons, Et quand parfois tu marches pendant les nuits, Mes mélodies et tous mes mots Tombent de mon corps comme les feuilles lors de leur chute. Ils ont tout dit sur ma vie, que j’ai perdu la raison. Peut-être ai-je un peu oublié les frontières de la logique ? Et je pense un peu à ton cœur Et comme parfois le métal est froid. Matin et nuit se succèdent sur mon horloge, Et je ne peux croire que tu m’as laissé partir. Mais je reste et je continue à espérer Qu’au moins, peut-être, tu souffres Comme je souffre depuis que tu es partie. Seul un idiot t’attendra maintenant. Parce que la pluie n’a pas épargné mon visage, J’ai attendu le soleil qui me réchauffera un peu. |
Gvulot higayon
At baguf sheli, at bein hakirot sheli, At bein hashtikot hashirim vehaetzem, At hagvul sheli lichyiot o lamut sheli, At hamachot shemachtiv li et haketzev. Hayit bageshem iti basmichot Uveyamim sheahavnu pachot Ani lo azavti otach leshniyah. At hastav sheli, at kol ha’onot sheli Ushchebalailot lif’amim at holechet Hamanginot sheli vechol hamilim sheli, Noflot megufi kmo alim bashalechet. Ve’amru kol davar al chayai sheyardah da’ati me’alaye Ulaye ktzat shacharti gvulot higayon. Va’ani choshev kzat al halev shelach Vekamah karah lifamim hamatechet Boker velaylah ovrim basha’on sheli Velo ma’amin shenatat li lalechet. Va’ani nishar lehamshir lekavot Sheko’ev lach ulaye legachot Kmo sheko’ev li me’az she’azavt. Verak idiot yechake lach achshav Kshehageshem lo chas al panaye Chikiti lashemesh shektzat techamem. | |
Texte et Musique : Natan Goshen - Chorégraphie : Bitton Eran - 2011. |